C. Branco, Roche et Cie : "Les riverains levaient la tête surpris de la transformation esthétique !"

À Lyon, au 36 avenue Berthelot, un immeuble de logements collectifs construit en 1954 vient de faire peau neuve. Son ravalement, au-delà de l’embellissement, visait surtout l’amélioration des performances thermiques. Pour relever ce défi, la copropriété a fait appel à l’entreprise Roche et Compagnie, spécialiste lyonnais historique des travaux de façade, pour réaliser l’isolation thermique par l’extérieur. Le conducteur de travaux Christophe Branco, qui connaissait déjà ce bâtiment pour y être intervenu il y a plus de 20 ans, revient sur cette rénovation énergétiquement ambitieuse. Il évoque les contraintes d’accès, la mise en œuvre de la solution Myral (1 500 m² en finition Champagne TL et Alunatur Pur PA Champagne Brushed), et le rôle clé de l’accompagnement Myral dans ce projet en copropriété.

Quelle était le contexte de ce projet ?

Christophe Branco : C’est un immeuble que je connais bien ! J’y avais déjà mené un chantier de ravalement il y a plus de vingt ans. Le bâtiment avait été construit juste après-guerre, en 1954, dans un quartier très passant de Lyon et qui a beaucoup évolué depuis. À l’époque, dans les années 2000, nous avions surtout réalisé des reprises de maçonnerie. Là, la demande portait sur une rénovation énergétique globale : il fallait améliorer significativement le confort thermique des habitants tout en modernisant l’image de l’immeuble. L’idée de Nussle Architecture et du Cabinet Bazin, qui ont mené le projet et ont fait appel à nous pour la pose, était d’apporter une véritable signature architecturale à cet ensemble pour qu’il « marque » l’avenue.

Quelles étaient les attentes de la copropriété ?

Christophe Branco : Comme toujours en copropriété, la prise de décision a pris du temps – c’est normal. Entre les premières réflexions et la mise en œuvre, il faut souvent compter plusieurs années. Mais ici, le dispositif local Éco Rénov’, soutenu par la Métropole de Lyon, a vraiment aidé à franchir le pas. L’objectif était clair : améliorer la performance énergétique sans toucher aux surfaces intérieures. Et, en parallèle, offrir à l’immeuble une nouvelle identité plus contemporaine.

« Cette solution permet de garantir une très bonne performance thermique »

Le chantier présentait des contraintes particulières. Pouvez-vous nous en parler ?

Christophe Branco : Oui, c’était un chantier atypique à plusieurs titres. L’immeuble donne sur une toiture de magasin, une boulangerie, qui empêchait toute mise en place d’échafaudage traditionnel. Il a donc fallu travailler à la nacelle suspendue, avec tous les défis logistiques que cela implique.
De plus, l’architecte avait opté pour de très longs panneaux verticaux, sur le pignon sans fenêtres, pour apporter une lecture plus élancée des façades. Ces formats, très esthétiques une fois posés, sont aussi plus complexes à manipuler. Il a fallu tout anticiper : les points d’accroche, les sécurisations, le positionnement millimétré… C’est notre chef d’équipe qui a trouvé les bons ajustements pour que tout s’enchaîne parfaitement.

Quelle solution technique avez-vous mise en œuvre ?

Christophe Branco : Nous avons utilisé le système de vétage M32 de Myral sur laine de roche, avec deux finitions en aluminium laqué. Cette solution permet de garantir une très bonne performance thermique, tout en répondant aux contraintes esthétiques posées par l’architecte. Le rendu est très qualitatif, avec un effet métallique qui évolue selon la lumière du jour.
C’était notre première expérience avec Myral, et je dois dire que le produit nous a agréablement surpris : la qualité des finitions, la légèreté des panneaux, la propreté du rendu… On est sortis des codes classiques de la façade de copropriété pour aller vers quelque chose de plus affirmé, plus moderne.

« Un accompagnement très pro » de la chargée d’affaires à l’assistance au démarrage, en passant par le bureau d’études

Justement, comment s’est passée la collaboration avec Myral ?

Christophe Branco : Très bien. Nous avons été accompagnés dès le démarrage par Carole Zougs, la chargée d’affaires Myral, qui a su comprendre nos contraintes de pose. Elle a été présente à chaque étape, que ce soit pour la logistique, le suivi des livraisons ou les échanges techniques avec l’architecte.

Le bureau d’études Myral nous a aussi épaulé dans la conception et le calepinage, tout comme l’assistance au démarrage dont nous avons bénéficié afin d’être bien sensibiliser à tous les accessoires pratiques proposés. C’était précieux sur un chantier aussi particulier. Et malgré la complexité du site, les livraisons se sont faites dans les temps, avec une vraie qualité de conditionnement. C’est un accompagnement très pro, qui donne envie de retravailler avec vous.

En tant qu’entreprise de pose, qu’avez-vous pensé du système Myral sur ce chantier ?

Christophe Branco : Le système est efficace et bien pensé. C’est vrai que la longueur des panneaux implique quelques précautions de manipulation, surtout en site urbain dense. Mais avec une bonne anticipation, ça se passe bien, même si tout n’a pas été simple je ne peux pas le cacher.
Après, sur le terrain, on gagne en temps de pose par rapport à d’autres solutions. Les panneaux arrivent prêts à poser, avec une finition intégrée. C’est moins de manipulations, moins de risques de malfaçons. Et ça se voit sur le résultat final.

« Un vrai plus en termes d’esthétique qui permet à l’architecte de varier les solutions et les rendus »

Que diriez-vous de la solution Myral pour le marché de la copropriété ?

Christophe Branco : C’est une solution bien adaptée, à condition d’être accompagné – ce qui a été le cas ici. Pour les copropriétés, le temps d’intervention et le niveau de nuisance sont des critères importants. Or, le système Myral limite les interventions longues et bruyantes : pas besoin de décaper l’existant, pas de finitions à refaire sur site, pas d’échafaudage encombrant dans ce cas précis.

C’est aussi un vrai plus en termes d’esthétique qui permet à l’architecte de varier les solutions et les rendus. Par exemple, sur une avenue comme celle-là, ce bâtiment est atypique et casse la monotonie de la trame, c’est très intéressant. D’ailleurs, pendant le chantier, les riverains levaient la tête surpris de la transformation en cours. Le rendu final est donc valorisant pour les copropriétaires, et peut contribuer à donner une image plus qualitative à l’immeuble.

Que retenez-vous de cette première expérience avec Myral ?

Christophe Branco : C’est un très bon souvenir de chantier, malgré les contraintes. L’immeuble a retrouvé une image plus contemporaine tout en améliorant le confort thermique de ses occupants. C’est une belle illustration de ce que peut apporter une rénovation bien pensée.

Et pour nous, c’est aussi un apprentissage. Chaque chantier est unique, mais cette expérience nous montre que les systèmes comme celui de Myral ont toute leur place sur le marché de la rénovation, y compris en copropriété. Je pense qu’on aura l’occasion d’en reposer !