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Entreprise - 01.03.2022

Démarche environnementale de Myral : un impact carbone divisé par 3 d’ici à 2024

La dernière ligne droite est engagée. Après plus de 10 ans de travail de fond afin d’être en mesure de déployer nos solutions d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) à grande échelle, Myral est désormais prêt à engager sa révolution environnementale. En 2024, l’objectif fixé est que notre système d’ITE ait réduit de près de 2/3 son impact carbone, soit 63%. Un objectif ambitieux, progressif et pragmatique qui ne doit rien au hasard : il est le fruit d’une méthodologie fine mise en œuvre depuis des années. Développement d’un socle technique ET industriel, analyse transparente du cycle de vie global de nos parements et isolants, écoconception des matières premières, gestion des déchets, flexibilité dans le choix d’isolant complémentaire ou encore élaboration de FDES dédiées au système Myral… Notre plan d’action 2022-2024 se veut exigeant et réaliste : à la hauteur de l’enjeu. De ses prémices à la façade du futur, découvrez comment Myral s’est mis en ordre de bataille pour une décarbonation massive !

 

10 ans de travail pour réduire les émissions de CO2

En matière d’écologie, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. Myral a l’ambition de se positionner dans la deuxième catégorie. Depuis notre création en 1987, les préoccupations environnementales font partie intégrante de nos solutions d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison et intégrant l’un des meilleurs isolants du marché. Ainsi, les gains sur les factures énergétiques de nos clients peuvent aller jusqu’à 35%, avec pour conséquence une baisse significative des consommations de CO2 des bâtiments. Cet ancrage environnemental fort nous a conduit à engager une démarche spécifique dès le début des années 2010. Un travail de long terme est alors lancé.

L’idée est simple : structurer notre développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de notre réflexion, la question de la massification de nos solutions d’ITE durables s’impose rapidement. Pour se faire, notre bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour nos panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. Désormais régulièrement mise à jour, cette base nous permet d’envisager la finalité environnementale pour qu’elle puisse vite porter ses fruits. Et de disposer d’un couteau suisse suffisamment large pour proposer une vision globale du système Myral, parement et isolant, sur le même modèle que notre savoir-faire en matière de résistance au feu.

 

Optimisation des processus industriels et digitaux

Autre élément structurant : la création dès 2014 de notre nouvelle ligne de production industrielle, un événement essentiel. Grâce à un investissement de près de 4 millions d’euros, elle permet de réduire de manière importante les déchets de production, et cela un an avant la conclusion de l’accord de Paris de 2015, qui gravait dans le marbre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Avec cet équipement de très haut niveau technologique, l’intégration de l’extrusion de nos rives en PVC a été rendue possible, en faisant appel à des acteurs locaux – près de Dijon à moins de 50 kilomètres du site Myral) – et en réduisant notre empreinte carbone issue du transport.

Puis dès 2016, le début d’un vaste projet de digitalisation de l’ensemble du groupe est lancé, afin de gagner en efficacité sur l’ensemble de nos métiers.

Ces dix dernières années ont donc conduit Myral à concevoir de manière volontaire un socle technique, digital et productif solide. Un préalable indispensable pour répondre aux défis environnementaux d’aujourd’hui et massifier la production de ses systèmes d’ITE. Cette structuration faite, il était nécessaire de réaliser un état des lieux général pour définir les axes de réduction de nos émissions de carbone. Cette nouvelle étape est lancée en 2021.

 

Pour définir nos axes de travail, une photographie transparente du « système Myral » a été réalisée

Premier axe de notre méthodologie, connaître l’impact précis de notre solution sur l’environnement. Comment ? En se basant sur une étude globale, pensée à l’échelle du système, intégrant à la fois nos parements mais aussi leur isolant complémentaire. Myral a donc lancé une série d’analyses de cycle de vie à l’échelle de son système, les ACV étant le seul indicateur environnemental pertinent permettant de retrouver une objectivité de rigueur, pour une analyse de qualité. Par la même occasion, le groupe se conforme à la réglementation RE2020 qui implique cette nouvelle façon de concevoir les bâtiments et demain de les rénover. Objectif : obtenir une photographie du bilan carbone de notre solution – des matières premières utilisées aux déchets de production et de fin de vie des matériaux en passant par la fabrication, les emballages, le transport ou l’installation. Pour se poser les bonnes questions et définir ensuite les axes d’amélioration avec un seul mot d’ordre : la transparence.

Et les résultats des analyses bousculent les idées reçues : bien souvent pointée du doigt, la mousse isolante PIR n’arrive pas au premier plan des impacts. C’est l’aluminium, pourtant composé à 66% d’aluminium recyclé, qui est responsable de près de 70% des émissions de la solution ! Le reste de l’impact étant en partie lié aux rives d’emboitement en PVC. Le constat est clair. Nous avons désormais un diagnostic solide permettant d’axer nos actions là où nous avons le plus gros potentiel de décarbonation.

Figure 1 : Impact Carbone sur l’ensemble du cycle de vie du vêtage Myral avant le lancement du plan d’action de décarbonation. Les valeurs sont données en Kg de CO2 équivalent par m² de vêtage posé (source : Etude ACV Myral – Nepsen – 2021).

 

Plan d’action 2022-2024 : les étapes d’une décarbonation massive

Notre plan d’action repose d’abord sur un prérequis indispensable : raisonner en système et non plus en produit unique. La singularité de la solution Myral est d’offrir aux acteurs du bâtiment un système global, qui comprend à la fois parement avec l’isolant intégré ET un isolant complémentaire pour les façades neuves ou à rénover. Dans le cadre des évolutions réglementaires et des analyses de cycles de vie des matériaux, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Ainsi, notre plan se décompose en 4 axes distincts.

 

  • Réemploi & recyclage des déchets : -4% de CO2 émis

Déchets de production, déchets de chantier, déchets de fin de vie… La politique de l’entreprise est claire : réduire au maximum la production de déchets à tous les niveaux, puis réemployer ce qui peut l’être et enfin recycler tout le reste. Ainsi, en 2022, nous activons le projet RePan. Celui-ci vise à collecter les déchets de production Myral (défaut de laquage ou d’emboitement) et à les réemployer comme isolant complémentaire. La déconstruction puis le reconditionnement à lieu en Bourgogne, sur le site RePan de Sens. Ce processus s’inscrit pleinement dans une première approche d’économie circulaire où des déchets de production reviennent dans notre système après avoir été traités via un circuit court. Certes, ce n’est pas le gisement le plus important mais on ne peut pas s’engager dans une décarbonation massive sans être exemplaire dans le traitement de nos déchets.

 

  • Ecoconception via l’augmentation de la part de matières premières recyclées : -33% de CO2 émis

Place à une écoconception généralisée ! La fabrication des matières premières étant l’activité la plus génératrice de carbone, nous faisons le choix d’accroitre significativement la part d’aluminium et de PVC d’origine recyclée dans nos produits. Concrètement, cela veut dire que nos panneaux tendront demain à être composés à 100% d’aluminium recyclé, contre 66% aujourd’hui. Et de 50% de PVC recyclé, contre 10% aujourd’hui. Enfin concernant la mousse PIR, l’objectif est d’atteindre 15% d’origine recyclée, soit 4 fois plus qu’aujourd’hui. Agir sur la fabrication de matières premières permet ainsi une réduction de plus d’un tiers de l’impact carbone de notre solution.

 

  • Intégration d’un isolant complémentaire avec un impact carbone réduit: de -48 à -63% de CO2 émis

Le choix de l’isolant complémentaire représente le plus gros potentiel d’économies carbone. La meilleure solution de demain dans le choix des isolants complémentaires se doit d’être flexible pour répondre aux différentes contraintes techniques des projets. Cependant, ce choix passera systématiquement par le prisme du carbone.

Cette réflexion nous amène à considérer trois familles principales d’isolants compatibles :

•            Les isolants neufs – uniquement isolants très performants, de type PIR, mousse résolique (lambda 22 à 23).

•            Les isolants réemployés (RePan) – bas carbone sans stockage de CO2 biogénique.

•            Les isolants bio sourcés – bas Carbone avec stockage de CO2 biogénique

Myral souhaite alors proposer un large panel de solutions afin que les clients choisissent celle qui sera la plus adaptée à leur projet.

Quoi qu’il en soit, conserver un isolant complémentaire performant (type PIR ou mousse résolique, sans capacité de stockage de carbone biogénique), s’avère tout de même très intéressant dans une logique de décarbonation. Toute la question est de savoir en combien de temps après l’achèvement des travaux la dette carbone sera remboursée grâce aux économies d’énergie générées sur un temps long. Par exemple sur un logement rénové présentant un mode de chauffage combustible (gaz ou fioul), la compensation est rapide avec une neutralité carbone atteinte 4 à 6 ans après les travaux, avant une réelle décarbonation. Ce constat illustre clairement que la longévité d’un produit est tout aussi importante que son écoconception.

 

Figure 2 : Remboursement dette carbone puis décarbonation massive sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. (source : Etude ACV Myral – Nepsen – 2021)

 

Il est parfois important de prendre du recul sur les données en les positionnant dans un contexte plus large. C’était l’objectif de ce graphique. Dans un bâtiment doté d’une isolation moyenne (ni très performant, ni épave thermique), regarder au bout de combien de temps les économies d’énergie générées permettaient de « rembourser » l’impact carbone initiale lié à l’ITE. En effet, être mieux isolé, c’est être moins dépendant des énergies fossiles bien souvent encore utilisées pour se chauffer, c’est donc moins de consommation carbonée sur des décennies. Le constat est flagrant : se positionner avec cette vision globale montre que l’impact initial de l’ITE est presque anecdotique par rapport à la décarbonation massive qui s’en suit avec un système durable dans le temps !

Cependant, tous les logements ne sont pas uniquement chauffés aux énergies fossiles. La tendance sera à l’utilisation de la biomasse et de l’électricité. C’est pourquoi avoir une ITE présentant un impact carbone neutre et produisant une décarbonation du logement rénové dès la fin du chantier reste l’objectif à atteindre. Cependant, il ne nous semble pas incohérent d’investir quelques kilogrammes de carbone dans la fabrication du système, si celui-ci présente une plus grande capacité à faire des économies d’énergie et présente une grande longévité/recyclabilité des matériaux ! Les deux approches ne s’opposent pas, elles peuvent même être complémentaires.

 

  • Intégration d’un puit de carbone biogénique dans le système de vêtage, la clé pour aller encore plus loin dans la démarche de réduction d’impact

C’est une piste prometteuse nouvellement intégrée à la structure même des FDES de la base de données INIES : celle d’utiliser un isolant complémentaire capable de stocker du carbone biogénique en sous-face de notre parement M32. Une fois toutes les actions de notre plan d’action combinées (réemploi et recyclage déchets / écoconception / modularité dans le choix des isolants complémentaires), dans le meilleur scénario, il nous reste un impact difficilement compressible d’environ 22 kg de carbone. C’est là que le stockage de carbone biogénique entre en jeu. Avec une capacité de stockage supérieure à 22 kg de carbone, l’utilisation du puit de carbone lié à l’isolant Fibre de bois nous permettra de stocker au moins autant de carbone dans le vêtage que ce que nous a coûté la fabrication du système ITE : l’objectif sera alors atteint !

Avec ces axes d’amélioration, l’objectif est clair : l’empreinte carbone de Myral baissera d’un tiers en 2022, sera divisé par 2 en 2023 puis par 3 (-63%) en intégrant un puit de carbone au moins supérieur à l’impact incompressible du vêtage en 2024 !

 

Figure 3 : Synthèse du plan d’action associant réduction drastique de l’impact Carbone du vêtage Myral et intégration d’un puit de carbone au sein du système (source : Plan d’action 2022-2024 – Myral – 2021)

 

Des FDES pour le système Myral dès début 2022

Plusieurs scénarii ont été étudiés pour mettre en œuvre le plus efficace. La démarche environnementale de Myral se veut pragmatique et objective. Grâce à l’action de fond que nous menons depuis plus de 10 ans, la mise en œuvre de notre plan d’action 2022-2024 va pouvoir être rapide et efficace. Dès le premier semestre 2022, des FDES système seront disponibles pour structurer nos gammes Myral et leur permettre d’évoluer au rythme des économies de carbone réalisées. Nos solutions environnementales s’adaptent ainsi aux besoins des prescripteurs qui pourront choisir parmi un large panel. L’architecture est bâtie, la massification rapide est donc possible !

Parallèlement, Myral va appliquer directement cette stratégie bas carbone à ses bureaux. Dans le cadre des travaux de rénovation de notre siège social à Is-sur-Tille, tout le bâtiment sera en construction ossature bois, du CLT pré-industrialisé avec une mise en œuvre du Système Myral : panneaux et isolant en fibre de bois ! Une vitrine durable associant performance, durabilité et puit de carbone. Début du chantier au second semestre 2022 !

 

Le futur de la façade made in France sur les rails

Avec le coup d’accélérateur que va permettre cette nouvelle étape de notre démarche environnementale, c’est un champ des possibles infini qui va s’ouvrir. Aujourd’hui, les produits Myral sont d’une haute technicité telle qu’ils permettent d’être à la fois de redoutables isolants, durables, étanches, résistants au feu, esthétiques et facilement mis en œuvre. Couplés à des systèmes de stockage de carbone biogéniques, c’est un parement intelligent qui est en cours de réalisation. Myral va pouvoir proposer une multitude de variations de systèmes de façades made in France, adaptés aux besoins.

De nouvelles compétences vont ainsi pouvoir éclore, car en plus d’être esthétique, la façade devient de plus en plus énergétique. Et si la montée en chaleur de l’aluminium alimentait les circuits de radiateurs ou d’eau chaude sanitaire ? Et si la façade intelligente produisait l’électricité verte du bâtiment ? Demain n’a jamais été aussi proche. Et Myral s’y emploie au quotidien !

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